Mon choix de vinification correspond à mon choix de vie, je ne me nourrie pas avec des produits industriels transformés, nous avons la chance à Gaillac d’avoir accès à de nombreux producteurs bio passionnés dont je fais partie. Cependant, le vin est un produit transformé, il faut donc, en tant que consommateur, faire confiance aux vignerons, car rien n’est précisé sur les bouteilles de vins concernant les intrants sauf un vague : contient des sulfites ajoutés. Mon souhait est d’apporter le plus de transparence possible sur ma maniere de travailler.
C’est aussi pour cela que j’ai pris des labels. Tout d’abord le label BIO, qui est assez clair sur le cahier des charges à la vigne, mais tres laxiste en vinification.
Depuis 2019, je suis aussi Nature & Progrès, bien plus rigoureux concernant la vinification et qui me pousse aussi à être plus cohérente avec l’écologie globale.
J’ai aussi adhérer à un nouveau cahier des charges en cours de validation par l’INAO concernant leVin Nature qui est assez strict et qui me correspond.
Pour faire simple, je veux que la fermentation se passe naturellement, avec les levures indigenes naturellement présentes sur les raisins.
Pour que la fermentation démarre vite, je fais un pieds de cuve (toujours le faire fouler par des hommes defendant le droit des femmes, ça change !).
C’est à dire que l’on va ramasser une semaine avant le début des vendanges quelques sceaux de raisins, ils seront en pleine fermentation pour le premier jour des vendanges. En le melangeant avec la premiere cuve, j’evite des risques de déviances, mes levures fortes prendront le dessus.
Depuis 2016, je travaille sans sulfites ajoutés ou autre intrant, sans collage, et je fais des elevages suffisamment longs pour eviter les filtrations mais certaines cuvées sont encore filtrées.
Si vous voulez en savoir plus, passez me voir ou appelez moi